LOGICIELS LIBRES OU PAYANTS, QUELS CHOIX OPERES ?

Publié le par allknowledge

LOGICIELS LIBRES OU PAYANTS, QUELS CHOIX OPERES ? Depuis l’apparition de l’informatique dans les années 40, plusieurs problèmes guettent cette jeune discipline. Et le plus grand de ces problèmes, qui se présente comme défi est celui d’arriver à étendre la technologie et minimiser les coûts y afférant. En effet, l’informatique est une science qui demande une très grande mobilisation des ressources qui ca soit au niveau matériel comme logiciel pour arriver à réaliser un objectif tel que mettre en place une machine ou un logiciel quelconque. Pendant tout ce temps d’évolution perpétuelle, l’énigme qui est entrain de se résoudre petit à petit c’est de rendre utile m’ordinateur et cela d’une manière aisée à l’humain de pouvoir dialoguer avec cet outil. Mais le problème qui en résulte est que les machines parlent un autre langage très différent de celui des humains « le binaire ». C’est un langage à deux états soient le « 1 » et le « 0 ». Il est alors obligatoire, pour arriver à lui dire n’importe quoi, il faut tout traduire vers son langage. L e travail devient énorme et pénible ! Il faut des ingénieurs, des spécialistes du domaine ! Ainsi concevoir un système d’exploitation (ex Windows XP), il a fallu à la société MICROSOFT 2000années-homme ; qui veut dire 2000 ingénieurs travaillant pendant une année  en d’autres termes, si un seul ingénieur se disait prêt à affronter le défi, il mettrait au moins 2000 ans entrain de travailler sans relâche pour réaliser le même travail ! 2000 ingénieurs pendant une année, quelles dépenses énormes ! Voilà l’origine du coût exorbitant des logiciels. Logiciels libres, logiciels payant, qu’est-ce ? Pour garder le contrôle sur ce dur labeur et en bénéficier les fruits, les entreprises donnent des droits d’utilisation aux utilisateurs. Dans le jargon informatique, on parle alors de licence. Au cours de ces dernières années, une autre tendance a vue le jour, celle des logiciels libres. Cette tendance prône la liberté et le partage des connaissances. Avec cette nouvelle façon de voir les choses, tout devient gratuit et libre de modification. Chaque personne peut alors concevoir son projet, même s’il n’est pas capable d’achever tout son projet, le publie ou le distribue directement pour utilisation et laisse au public la possibilité de pouvoir modifier, ajouter et compléter des fonctionnalités, et l’adapter à ses propres besoins. Les 2000 ans se trouvent alors réduit sensiblement et par l’apport des spécialistes du monde entier ; et cela gratuitement. Tout devient alors gratuit ! Pour ce type de logiciel, les prix sont alors très abordables (pour ne pas dire les logiciels sont gratuit) mais le plus grand problème reste encore à résoudre, le support technique. Qui permettrait que son système informatique se retrouve hors jeu pendant un long moment au cours de ce moment décisif où tous les domaines de vie deviennent dépendants de cette discipline (l’informatique) ? Pour des logiciels payants, les fabricants restent liés à leurs clients par leur contrat de maintenance surtout signé lors du payement du logiciel. A chaque instant qu’il y a un problème dans le système (des bugs ou mauvaise manipulation), l’utilisateur demande l’assistance du fabricant que ce soit sur le plan de la formation des utilisateurs comme sur débogage et l’évolution du système. Du côté des logiciels libres, vu le développement par des gens diversifiées et éparpillées dans le monde entier, le support technique est quasiment absent. Personne n’a signé le contrat, personne n’est responsable de quoi que ce soit ; il faut se contenter de la documentation fournie avec le logiciel ou de connaître le logiciel à fond. C’est ici que le besoin croissant en professionnel de ce domaine se fait sentir au niveau local. Au niveau local, les professionnels sont accessibles et peuvent même intervenir physiquement. Quoi choisir entre logiciel libre et payant, logiciel venant de l’extérieur et produit au niveau local, chacun peut faire son choix selon ses propres besoins et le niveau de sensibilité de données à traiter vis-à-vis d’une panne logiciel ou vis-à-vis de la sécurité à sauvegarder. Jacques SAFARI M. Ecole Sup. d’Informatique Salama ;

Publié dans Informatique

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